la mort selon l'ayurvéda

Les réponses aux questions suivantes montrent que la peur est majoritairement liée à la douleur physique , à la solitude et à la séparation avec les proches. Ce qui domine dans les représentations actuelles est l’attitude archaïque d’horreur de la mort et le désir de notre société d’en supprimer l’apparence et même l’idée. Mourir seul parmi les appareils destinés à protéger la vie, mourir seul entouré de vivants auxquels on ne peut pas dire son angoisse de la séparation, et qui vous tapotent les joues d'un air jovial en vous trouvant une meilleure mine, alors qu'on sent la vie qui file par tous nos sens, c'est ce qui est souvent imposé aux humains

Se familiariser avec l’idée de la mort

Il y a une prise de conscience que l’on n’est pas tout puissant, mais au contraire mortel. Paradoxalement, apprivoiser l’idée de sa mort décuple l’envie et la joie de vivre chaque moment du présent. Le corps physique se décompose graduellement après la mort, ce qui justifie qu’on l’inhume ou l’incinère. La crémation du corps qui se développe aujourd’hui est une décision à bien réfléchir et à ne pas réduire à une question pratique, de manque de place ou d’écologie.

Étapes émotionnelles avant la mort

Tout au long du processus de la fin de vie dans les soins palliatifs, le malade et sa famille vont passer par les différentes phases du deuil établies par E. Kubler-Ross. Les personnes, à ce moment là, se sentent perdues.

La Mort selon l'Ayurvéda

L'âme, siégeant dans le cœur, est le principe vital, le principe d'autodétermination, le noyau central de l'énergie positive par laquelle tous les atomes du corps sont maintenus en place sont subordonnés à la «volonté de vivre» de l'âme. La mort est donc, littéralement, le retrait du cœur et de la tête de ces deux courants d'énergie, ce qui produit la perte complète de la conscience du corps et sa désintégration.

La mort d’un être humain

Quand l'âme estime que le temps de l'incarnation est terminé, elle décide de se retirer, cela provoque la mort du corps physique. Le moment de la libération de l’âme de son véhicule physique est fixé par la loi karmique. Son le 1er aspect, la mort est la fin naturelle d’un cycle, sous le second aspect, elle peut être causée par l’abus des facultés du corps physique, la mauvaise application de l’énergie de vie ou l’action délibérée de l’humain lui-même.

Il faut bien comprendre que du point de vue de l’âme, le fait de venir est l'incarnation, c’est-à-dire de naître dans un corps physique dense revêtu d’un corps émotionnel et d’un corps mental . Sous l’action de soins donnés au corps physique, de l’acharnement thérapeutique, le pouvoir du corps physique prend le dessus sur la volonté de l’âme et l'empêche de se désincarner. Quand la mort survient, les éléments physique, émotionnel et mental sont chacun rendus à leur propre plan, tout comme l’âme retrouve son plan d’existence.

D’un point de vue technique, la mort se produit lorsque le fil de conscience reliant l’âme au cerveau et le fil de vie reliant l’âme au cœur se retirent.

La mort consciente d’un être humain

La mort est en fait une histoire de conscience. La mort concerne essentiellement la conscience. Tant que notre conscience est identifiée à la forme humaine, la mort gardera à nos yeux toutes nos ancienne peur (la souffrance, qu'est ce que je laisse derrière moi, mes bien matériels, ais je une descendance, ou je vais, je n'existerait plus, vas t'on m'oublier...

Dès que nous nous reconnaîtrons comme âmes et que nous serons capables de centrer notre conscience et de nous sentir éveillés en toute forme ou sur n'importe quel plan, à volonté, et nous ne connaîtrons plus la mort. Toutes les formes meurent, aucun n’existe pour durer éternellement, que ce soit la forme d’un être humain, mais aussi toutes les formes présentes dans les autres règnes de la nature, y compris la forme d’une planète.

le fait est que l’humain saura alors se retirer consciemment de son corps physique en choisissant délibérément et exactement son heure.


Avant 1968
, on se contentait du constat de arrêt des fonctions vitales

Avec la révolution qu'est la physique quantique et les nouvelles découverte effectuée par le satellite James Webb (télescope spatial) notre compréhension de l'univers se développe de plus en plus vite, la médecine repoussant de plus en plus l'heure fatidique, mais toutes ces sciences ne répondent pas aux questions existentiel humaine, la vie, la mort, l'être. Pourtant le corps lui-même change en permanence, tout dans l'univers est en mouvement que l'on nomme l'impermanence. Les constituants de base du corps physique ne cessent de se renouveler.

La mort correspond aux processus physiques et métaphysiques qui aboutissent à la séparation entre l’âme et le corps.

Pendant sa décorporation le défunt revoit d’abord une multitude de scènes liées à la vie qu’il vient d’achever, conséquence du transfert qui s’opère alors entre sa conscience cérébrale et sa conscience purement animique. Ce sont ces parties qui se densifies sous la forme de trois atomes germe et qui sortent du corps par un des sept chakra au moment de la décorporation. L’âme se sépare du corps physique et décide que son incarnation est achevée.

Le plan émotionnel ou plan astral renferme des égrégores de chaque émotion, désir et sentiment qui ont été nourris par l’humanité depuis la nuit des temps. Sur ce plan, on trouve des égrégores sombres aux vibrations basses correspondant à des émotions et sentiments tels que la haine, la jalousie, la concupiscence, la dépression, d’autres correspondant aux peurs de l’humanité. Ils vibrent à un degré beaucoup plus bas et constituent les différents sous-plans de ce plan émotionnel

Tout ce que l’imaginaire humain a construit et alimenté se trouve également sur ce plan.Il est donc important d’avoir à la conscience que lorsque nous maintenons en nous un certain état affectif, nous rentrons en contact avec l’égrégore correspondant sur le plan astral.

Il s’en suit alors que nous nourrissons mutuellement notre corps émotionnel et l’égrégore par leurs énergies combinées. Après avoir quitté le corps qu’elle animait, l'ame redevient une énergie purement spirituelle et s’harmonise dans l’invisible avec le plan de conscience correspondant au degré d’évolution qu’elle a atteint à l’issue de sa vie terrestre.

Puis au-delà, il y a encore le plan causal avec la compréhension de l’ensemble des effets et de leurs causes avec une vision globale de l’univers, puis le plan atmique et le plan boudhique.


Vue sous cet angle, l’après-vie s’apparente à un état spirituel que l’âme vit en pleine conscience, au rythme d’un éternel présent. L’ayurvéda enseigne que La Vie est une succession d'incarnations, il faut une moyenne de 600 incarnations pour commencer à apprendre, à prendre conscience et de 800 incarnations pour commencer à travailler avec la conscience supérieure. Quand on naît, on s’enferme dans un corps, une société, d’où pulsion de mort. C’est le désir qui va pousser l’égo/conscience à se réincarner.

Lorsque l'âme fait retentir une «parole de retrait» issue de son propre plan, immédiatement un processus intérieur et une réaction chez l'humain se fait sur le plan physique. On sait que les nadis sont la contrepartie éthérique du système nerveux tout entier, et qu'ils servent de substrat à chacun des nerfs individuels dans la totalité du corps physique. Elle est l'une des causes fondamentales du coma et de la perte de conscience. Le corps éthérique se détache ainsi de sa gaine dense, tout en continuant à en interpénétrer toutes les parties.

Bien qu'il soit libéré de la prison du corps physique, le corps éthérique n'est pas encore dégagé de son influence. Le corps éthérique se dissipe graduellement, à mesure que ses énergies composantes se réorganisent et se retirent, ne laissant en place que la substance pranique, laquelle est identifiée avec le véhicule éthérique de la planète elle-même. Dans le cas des personnes non évoluées, le corps éthérique peut s'attarder longtemps dans le voisinage de sa coquille physique en voie de désintégration, parce que la sollicitation de l'âme est assez faible et que l'aspect matérialiste est puissant.

On peut ajouter qu'une troisième activité est également présente, celle de l'humain conscient qui retire progressivement sa conscience dans les corps astral et mental, comme mesure préparatoire à l'abstraction complète du corps éthérique au moment venu. C'est à ce stade que le corps physique peut parfois regagner son emprise sur le corps éthérique si l'âme le considère comme désirable ou si la mort ne fait pas partie du plan intérieur, ou si le corps physique est puissant au point de pouvoir prolonger le processus de la mort. lorsque l'ego qui gère le corps physique a perdu son emprise, le corps éthérique soumis à la Loi d'Attraction attend la «cascade» finale de l'âme. Le corps éthérique émerge du corps physique dense par étapes graduelles et au point choisi pour sa sortie.

Activités immédiatement après la mort

Après la mort, il n'y a plus de cerveau physique pour répondre aux impacts engendrés par l'humain intérieur.

Il se rend compte consciemment de lui-même. Cela implique une clarté de perception inconnue à la moyenne des humains en incarnation physique.

Pendant une brève seconde, l'âme répond à l'humain qui se tient dans son corps astral, ou plutôt dans son véhicule kama-manasique, et la réponse est de telle nature que l'humain aperçoit les expériences de son incarnation passée étendues devant lui comme sur un écran.

Ayant reconnu ces expériences, l'humain isole les trois d'entre elles qui furent les trois facteurs majeurs dans la vie qui vient de s'écouler, et qui détiennent les clefs conditionnant sa prochaine incarnation. Tout le reste est oublié, et toutes les expériences mineures s'effacent de sa mémoire, ne laissant dans sa conscience que ce qu'on appelle ésotériquement "les trois graines ou germes du futur". Ces trois germes sont reliés d'une manière spéciale aux atomes permanents physique et astral, et produisent ainsi la quintuple force créatrice des formes qui apparaîtront dans l'avenir. On pourrait dire que :

Le germe n°1 détermine la nature ultérieure de l'entourage physique dans lequel l'homme trouvera sa place à son retour. Il est en rapport avec la qualité de cet entourage futur et conditionne ainsi le champ de contact nécessaire.

Le germe n°2 détermine la qualité du corps éthérique en tant que véhicule par lequel les forces des rayons pourront prendre contact avec le corps physique dense. Il délimite la structure éthérique ou réseau vital le long duquel circuleront les apports d'énergies. Il est plus particulièrement relié à celui des sept centres majeurs qui sera le plus actif et le plus vivant dans l'incarnation à venir.

Le germe n°3 donne la clé du véhicule astral dans lequel l'humain sera polarisé lors de sa prochaine incarnation. N'oublions pas qu'il est question ici de l'humain moyen et non de l'être humain évolué, du disciple, ou de l'initié. Par son magnétisme, c'est ce troisième germe qui mettra de nouveau l'homme en relation avec ceux qu'il a aimés précédemment ou avec qui il a eu des contacts étroits. On peut admettre comme un fait que l'idée de groupe régit subjectivement toutes les incarnations, et que l'homme se réincarne non seulement par suite de son propre désir d'expérience sur le plan physique, mais aussi suivant une impulsion de groupe et selon le karma de son groupe aussi bien que selon le sien propre. C'est un point sur lequel il faudrait insister davantage. S'il était vraiment saisi et bien compris, une grande partie de la peur engendrée par la pensée de la mort disparaîtrait. Les familiers et les bien-aimés resteront encore les familiers et les bien-aimés, parce que les relations avec eux ont été établies au cours de nombreuses incarnations. (…)


La mort du point de vue de l’âme

Deux courants majeurs d'énergie pénètrent le corps physique. Ce courant d'énergie dynamique pénètre le corps par la tête et s'achemine vers le cœur, où il reste focalisé pendant le cycle de vie. Un courant plus réduit de l'énergie universelle, distinct de la force vitale individualisée, pénètre dans le corps physique par la rate et rejoint l'énergie dynamique dans le cœur . Le courant de vie donne de l'énergie au corps physique intégré et maintient sa cohésion.

Le courant d'énergie pranique vitalise les atomes et cellules individuels dont le corps est composé. Similairement au précédent, ce courant d'énergie fonctionne en connexion avec un courant de force émanant de la personnalité. L'énergie est enregistrée par le point focal de conscience situé dans la tête. Il existe donc à tous les stades du processus d'évolution des triangles d'énergie qui correspondent a la volonté de l'âme de s'incarner pour une expérimentation dans la matière physique dense pour enfin remonter ces expériences au niveau des plans les plus subtils .

Pour aider chacun à apprivoiser l’idée de la mort : l’association Le Passage

Les étapes du deuil se mûrissent, se préparent bien avant d’être en situation de derniers moments de vie. Nous vous apportons un accompagnement en fin de vie, une écoute, une présence, des échanges qui ne sont pas toujours possibles avec ses proches, un soutien lors des différentes étapes que vous pourrez traverser. Nous pouvons fournir une aide pour les formalités et démarches administratives que vos proches auront à gérer. Chacun traverse à sa manière les étapes car selon son histoire et ses émotions, on peut rester bloqué dans l’une de ces étapes.

En effet si tous les personnes qui y sont accueillis sont plus ou moins proches de leur fin de vie, chacun vit ces étapes de deuil différemment. L'écoute attentive et chaleureuse, le respect de leurs habitudes et de leurs rythmes, vont alors leur permettre de se réapproprier le temps qu'il leur reste à vivre et de le partager avec leurs proches.

Paradoxalement, préparer sa mort, être conscient de nos derniers instants de vie, c’est aller à l’essentiel de nos vies et donner du sens à notre quotidien.

Pour cela, le centre ayurvédique Arkadhya propose des séminaires sur cette approche face à la mort et pour répondre à des questions existentielle profonde et importantes dans la vie d'un être humain.

Les réponses aux questions suivantes montrent que la peur est majoritairement liée à la douleur physique , à la solitude et à la séparation avec les proches. Ce qui domine dans les représentations actuelles est l’attitude archaïque d’horreur de la mort et le désir de notre société d’en supprimer l’apparence et même l’idée. Mourir seul parmi les appareils destinés à protéger la vie, mourir seul entouré de vivants auxquels on ne peut pas dire son angoisse de la séparation, et qui vous tapotent les joues d'un air jovial en vous trouvant une meilleure mine, alors qu'on sent la vie qui file par tous nos sens, c'est ce qui est souvent imposé aux humains